Failing in order to succeed

Failing in order to succeed

Entreprendre dans un monde en crise est probablement l’activité la plus passionnante et la plus difficile qui soit.

Passionnante parce que les challenges financiers, sociaux et environnementaux n’ont jamais été aussi nombreux et constituent un vivier illimité de solutions à mettre en place. Passionnante aussi parce que les outils à disposition sont toujours plus performants et variés, permettant de raccourcir sans cesse les temps de développement. Difficile en revanche, parce que l’entrepreneur jouit d’une faible reconnaissance sociale et d’une marginalisation stigmatisante, hanté par la peur de l’échec. Difficile encore parce que les capitaux sont investis avec une frilosité proportionnelle à la difficulté actuelle de les faire fructifier. Difficile enfin parce que les entrepreneurs ne peuvent compter sur aucun support étatique fiable; la Suisse investit massivement dans ses industries, vecteurs d’emplois et de taxes à court terme mais ne fait que du traitement de façade pour l’entrepreneuriat. Les structures d’accompagnement sont dépassées, figées dans des modèles qui évoluent avec une latence considérable, en décalage total avec le monde des startups.

Dans ce contexte, l’épuisement et l’échec à répétition est souvent au bout du tunnel pour les quelques aventuriers qui se lancent de manière indépendante, hors multinationales ou universités. Jusqu’au jour où, guidés par l’intuition et motivés par une passion hargneuse…le succès pointe le bout de son nez.

Paul Merz est un entrepreneur Suisse autodidacte. A 18 ans et sans formation, il commence sa carrière professionnelle dans une chaîne de production chez Firmenich. A 24 ans il crée MAJ Holding avec pour mission de créer un fond d’entreprises sociales innovantes. A 29 ans sa société regroupe 4 entreprises qu’il a créées de toutes pièces et planifie de créer un fond de venture capital en 2016 pour lancer de nouveaux entrepreneurs sociaux dans son sillage.